Cette recherche a pour objectif de caractériser la sémiologie des troubles neurovisuels et de leurs substrats neurologiques.
En effet, des études mettent en évidence que la prématurité ainsi que des épisodes d’hypoxie seraient l’une des causes organiques les plus fréquentes des troubles neurovisuels chez l’enfant. Néanmoins, lorsqu’aucune atteinte neurologique n’est pas retrouvée aux examens d’imagerie, ces troubles sont qualifiés de non lésionnels. Cependant on sait que même si l’imagerie médicale a fait d’énormes progrès, l’absence de lésion à l’imagerie ne signifie pas forcément une absence de lésion cérébrale chez le patient, cela peut aussi correspondre aux limites de la technologie employée.
L’enjeu ici est d’abord de comparer les différentes techniques d’imagerie cérébrales chez des enfants dont l’examen neuropsychologique montre des troubles neurovisuels, afin de détecter quelle technologie est la plus sensible pour déceler ce type de troubles. Nos premiers résultats montrent une plus grande sensibilité de l’imagerie fonctionnelle comme la tomographie par émission de positons (SPECT) par rapport à des techniques d’imagerie morphologique comme l’IRMa.
Voir aussi :
Est-il possible que les ultrasons, appliqués sous la forme d’échographie prénatale pendant le premier trimestre, puissent diminuer le lumen des petits vaisseaux du cerveau et de cette façon occasionner une hypoxie chronique ?